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Date de création : 06.12.2007
Dernière mise à jour :
06.02.2019
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Rapport introductif du secrétaire de la section PCF de Béziers lors de l'Assemblée Générale le lundi 15 mars
« Cette assemblée a pour objectif de poursuivre la réflexion et l’action collective de notre section après le résultat du premier tour des élections régionales.
Fondons notre analyse sur le les résultats et le contenu de la campagne.
Les résultats nationaux : une abstention jamais atteinte aux régionales, 53,63% ici. Nous avons tous pu constater dans les bureaux une abstention massive des jeunes en particulier ! Un revers pour Sarkozy, le plus mauvais résultat de la droite depuis le début de la Véme République. Le PS est devant : 29,38%.(14.5% des inscrits). Europe écologie à 12,46%, le FN à 11,71 et le Front de Gauche entre 5,7 et 6,2% (3.1 % des inscrits). Le NPA entre 2 et 2.5% des exprimés. L’imprécision tenant aux différentes compositions des listes suivant les régions.
En Languedoc Roussillon les différences tiennent au score de G. Frêche : 34.28 % et au fait qu’aucune des listes de gauche (Frêche étant qualifié par le ministre de l’intérieur de «divers gauche») n’atteint les 10% fatidiques pour pouvoir agréger d’autres listes. La liste «À GAUCHE maintenant!» obtient 8,59%, les verts 9,12% et Mandroux/PS 7,74%.
Sur Béziers, des particularités locales se conjuguent : l’implantation de Couderc, le rôle de l’équipe Gayssot autour de Frêche, le positionnement de Duplaa avec Mandroux et notre capacité depuis des années à susciter un vote de classe plus net qu’ailleurs mais bien insuffisant en nombre et en mobilisation. «À GAUCHE maintenant!» obtient 6.54%, Mandroux 6,70% et Roumégas 5.48%.Ce résultat régional crée une situation nouvelle. Seul Frêche pourra être présent dans une triangulaire UMP-FN-divers gauche.
L’opération que nous avions immédiatement caractérisée et dénoncée de la candidature Mandroux a réussit. Il ne pourra y avoir de position de la vraie gauche s’exprimant au second tour face à la droite, à l’extrême droite et à l’accompagnement social-libéral de la crise.
Certains d’entre nous s’interrogent peut être encore sur le sens de la si tardive candidature de Mandroux au nom de valeurs du PS réapparaissant curieusement entre le lundi et le dimanche rue de Solférino au siège parisien du PS. Je rappelle que le lundi Martine Aubry disait «Si j’étais en Languedoc Roussillon, je voterai G Frêche» et le samedi de la même semaine elle mettait en place la liste Mandroux/PS.
La fin permet de mieux comprendre les étapes. La direction du PS a bien pris en compte le risque qu’elle courrait face à notre liste untaire anti-capitaliste! Que se dégage en LR une force de gauche Front de Gauche, NPA, Verts et quelques autres capable d’agréger de nombreux socialistes attachés à leurs principes. Ils ont réagi et Martine Aubry a réussi son coup.
Au-delà des apparences, nous communistes, n’avons pas perdu la bataille.
C’est autour de la nécessité de construire une majorité régionale en état de faire face à la crise du capitalisme que tout s’est joué en Languedoc-Roussillon.Je ne suis pas persuadé qu’il en soit de même dans d’autres régions y compris en Ile de France.En contribuant avec la grande majorité des communistes de la région (87% de nos militants) à rassembler ceux, tous ceux, qui veulent faire de la région un pôle de résistance réel. Nous avons vu juste dans le temps. Nous sommes allés au bout de cette orientation.
Nous avons alors agi pour que cette liste soit menée au plan régional par le communiste F. Liberti. Nous avons été désavoués par la direction nationale du Parti qui contrairement à l’Ile de France n’a pas permis aux militants communistes de s’exprimer sur cette question.Nous n’aurons donc pas d’élus régionaux contrairement aux quatre régions où le PCF est parti directement avec le PS ou dans celles où un accord de second tour va se faire entre le Front de gauche et les socialistes.
Nous sommes en droit de nous interroger. Nos camarades seront-ils dans ces 13, 14, 15, régions en meilleure position qu’en 2004 avec des scores tournant souvent autour de 6%, avec une abstention au dessus de 50%, pour faire autrement? Souvent moins.
Je mets à part bien sûr deux régions; le Nord Pas de Calais où nous obtenons 10,8% et où nous n’avions pas participé aux exécutifs depuis 6 ans, tout en étant dans la majorité et le Limousin où la liste FG/NPA fait 13,1%. Nous venons juste derrière ce groupe de région qui comprend aussi l’Auvergne (14.2%) et la Corse (10%)Au-delà des résultats électoraux importants ce qui compte c’est la vie, la construction de l’organisation communiste rassemblée.
Les choix régionaux dans le cadre d’une offre politique nationale à géométrie variable ont-ils permis de faire vivre et renforcer le Parti communiste ?
Dans notre région nous sommes en droit d’affirmer que oui. De Fréjorgues à Murviel, de Saint Chinian aux meetings de Béziers et de Sérignan nous avons réuni les communistes et un certain nombre de citoyens. Nous avons éclairé les enjeux et en particulier l’impossibilité de poursuivre la gestion d’accompagnement de la crise menée par Frêche, Gayssot et des proches de Mandroux depuis 6 ans. Le discours de François Liberti et de rené Revol en a été infléchi toute la campagne. Mieux, nous avons contraint le PS à réviser en pleine campagne électorale son plan de vol. Pour le moment ne pouvant participer au second tour certains d’entre nous ont le sentiment d’un nouvel affaiblissement. Réfléchissons, est-ce le nombre d’élus, les seuls moments électoraux, ou le nombre et la compétence des militants qui sont décisifs ? Le quotidien de la campagne vient de le montrer, c'est le Parti et ses militants qui comptent. Continuons avec détermination à construire au quotidien le Parti communiste ancré dans la proximité géographique et surtout dans la proximité de classe avec les exploités.
Ce n’est pas par hasard si dimanche soir G. Frêche dans sa première intervention télévisée appelait de ses vœux la mort des partis politiques.La question de l’organisation communiste est posée partout, en Languedoc Roussillon, comme ailleurs.
Faisons en sorte que lors des prochaines luttes l’intérêt des exploités et la nécessité de l’organisation communiste s’expriment pleinement; le mardi 23 mars sera la prochaine étape avec une journée interprofessionnelle.
Nous sortirons du piège toujours tendu de l’accompagnement de la crise quel que soit le nom donné à cette orientation: hier, union de la gauche, puis gauche plurielle, demain un Parti communiste toujours plus effacé prêtant la main à de nouveaux mauvais coups. Il n’y a d’avenir pour les exploités du monde entier et du LR que dans la rupture avec le capitalisme. Si pour participer aux gestions il faut faire allégeance à l’accompagnement laissons cela à ceux qui ont renoncé à la lutte depuis longtemps. »
deux réflexions à la suite des échanges qui se poursuivent:Un: dès le départ le PS régional toutes "tendances" confondues s'est raidi pour empêcher toute participation de socialistes ou de socialisants à la liste "A gauche maintenant". F Liberi n'a pas ménagé ses efforts comme beaucoup d'autres pour trouver des personnes, des élus, des individualités marquantes élargissant comme on dit.
Il a reconnu notre échec en Conseil départemental.
Maintenant la situation en Limousin montre bien qu'il s'agit d'une affaire cruciale pour le PS. Ils ne peuvent supporter une coalition crédible électoralement sur leur gauche Et ils font le nécessaire au premier tour en LR, au second en limousin.
Deux: L'affaire est tout aussi cruciale pour le PCF: va t on devenir sous un nom ou sous un autre "Front de gauche" ou même directement PCF un réservoir de voix sur la gauche du PS servant à mettre en place des majorités de gestion, d'accompagnement "appaisé" comme dit si bien Martine plus ou moins présentables?
La question est posée en Languedoc, en Limousin, dans le Nord pas de calais et partout dans la tête de la majorité des électeurs et militants communistes.
Travaillons fraternellement à ce que cette question traverse le corps électoral et nous construirons l'organisation communiste de ce siècle, de cette effroyable crise.
Ce ne sera pas le "décalque" du parti du siècle précédent mais ce sera un parti de classe et de masse. un parti communiste se réclamant de notre histoire;, du marxisme, de la lutte es classes.
Paul Barbazange Béziers.
Réponse de Georges Apap à Paul Barbazange :J'hésite à comprendre ce que tu veux dire : Dans un premier temps tu loues les tentatives de Liberti pour nous adjoindre des socialistes et tu parais déplorer son échec. Dans un deuxième temps tu annonces que dorénavant la question est posée dans la tête de nos électeurs et militants, de savoir si nous devons devenir un réservoir de voix pour le PS.
Dans ma tête à moi, la question ne s'est jamais posée. Aucune considération, même purement électorale, ne me fera jamais me rapprocher des socialistes.
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