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LETTRE OUVERTE AU SOUS PRÉFET DE BÉZIERS

Publié le 19/11/2011 à 14:47 par bezierspcf Tags : pcf béziers cimade cada sans papier attac abcr npa fsu cgt apatride

Béziers, le 17 novembre 2011

Monsieur le Sous Préfet de BÉZIERS,


Nous n'en pouvons plus !

 

Et c'est pourquoi nous osons sortir de l'ombre et nous adresser à vous, publiquement et collectivement, vous qui avez la compétence pour faire cesser notre calvaire.

 

VOTRE REFUS CONSTANT de nous délivrer un titre de séjour, nous interdit de travailler normale­ment, de nous loger normalement, nous prive de ressources et nous crevons de faim. Et le pire, pour nous parents nor­maux, quoique étrangers, c'est de voir nos enfants souffrir. Heureusement qu'ils vont à l'école. Mal­gré notre situa­tion, notre quotidien semé d'incertitudes et d'angoisses, nous restons des parents attachés à ce que nos enfants fréquentent assidûment l'école car nous savons qu'elle est source de savoirs, connaissances et intégration.

 

Nous sommes 16 familles d'origine arménienne, tchéchéne, géorgienne, déboutées du Droit d'Asile. Vous nous connaissez, puisque toutes, parfois depuis des années nous survivons dans la ville de Béziers sans ressources, sans avoir le droit de travailler ni de conclure un bail pour nous loger. Ceux qui résident encore en CADA (Centre d'Accueil des Demandeurs d'Asile) n'osent pas le quitter puisque la seule perspective offerte est de se retrouver à la rue avec les enfants.

 

 

NOUS AVONS QUITTÉ NOS PAYS, NOS VILLAGES, PARCEQUE NOUS ÉTIONS PERSÉCUTÉS.

Certes, la CNDA (Cour Nationale du Droit d'Asile) n'a pas cru devoir nous reconnaître le statut de ré­fugié poli­tique. Pourtant, il nous est impossible de retourner en Arménie, en Géorgie, en Tchéchénie... partout des gouverne­ments corrompus et maffieux persécutent et spolient les minorités ethniques ou religieuses.

Si nous retournions, si vous nous reconduisiez par la force dans nos pays d'origine, nous sommes tous ex­posés «à des traitements inhumains et dégradants» au sens de l'article 3 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales. De plus,il nous semble bien que l'article 3 de la Conven­tion Internatio­nale des Droits de l'Enfant fait obligation aux états signataires, dans leurs décisions, de prendre en compte avant toutes autres considéra­tions l'intérêt supérieur des enfants.

 

VOUS POUVEZ, comme le prévoit l'article L313-14 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du Droit d'Asile, nous délivrer un titre de séjour. Cet article indique notamment: «La carte de séjour (..) peut être déli­vrée à l'étranger (..) dont l'admission au séjour répond à des considérations humanitaires ou se justi­fie au re­gard des motifs exceptionnels qu'il fait valoir...». Nous pensons que nous entrons tous dans le cadre de cet ar­ticle. Nous avons tous des motifs exceptionnels pour ne pas retourner en Arménie, Tchéchénie ou Géorgie-Abkhazie.

 

 

ALORS, NOUS VOUS DEMANDONS DE NOUS SAUVER AVEC NOS ENFANTS. VOUS EN AVEZ LE POUVOIR !

Avec nos papiers, nous travaillerons, paierons des impôts, nous pourrons nous loger par nous mêmes, quit­ter les CADA et élever nos enfants normalement.

 

Dans l'attente...


Les familles AILAZOV, DJALILIAN, DOUMANIYAN, GEVORKYAN, GOCHIKIAN, HURMASHVILI, KARAGAVORIAN, KOTCHARYAN, MAKHACHEV, MAMEDOV, NERCISSIAN, SISAKHYAN, SAHAKHYAN, SADIEV, TADESDOSYAN, ROSTOMIAN

 

Avec le soutien du Collectif de défense des enfants de parents sans papiers (ATTAC, ABCR, Appel des Cent, Amnesty International (groupe de Béziers), CIMADE, Le Point d'appui, Pastorale des migrants, LDH, FSU, SUD Education, CGT-Travailleurs sociaux, PCF, NPA, PS section Béziers sud, Parti de Gauche, FASE et des citoyens).


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