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Dernière mise à jour : 06.02.2019
1404 articles


Languedoc-Roussillon: le Front de gauche écrit au NPA

Publié le 15/12/2009 à 14:26 par bezierspcf Tags : languedoc roussillon élections pcf npa pg

Régionales INFOS :Dans le cadre de la préparation des listes aux élections régionales de 2010, les communistes de la section de Béziers du PCF, tiennent à ce que la plus grande information soit donnée aux camarades pour qu'ils puissent intervenir s'ils le jugent nécessaire. Les documents en notre possession seront publiés au fur et à mesure pour aider à la compréhension. Celui-ci est important et démontre bien où en est la phase de négociations.

-------------------------------------------------------------------------------------------------


Front de Gauche Languedoc-Roussillon (PCF, PG, GU, M’PEP)


14 décembre 2009

 

Chers camarades,

 

Nous ne pouvons pas participer à la réunion du mercredi 16 décembre et nous vous prions de bien vouloir nous en excuser (réunion nationale des cadres du PCF)

 

Le Front de Gauche est engagé dans les élections régionales avec une volonté unitaire visant à construire dans les luttes et les assemblées élues, un front populaire à vocation majoritaire.
Nous avons la volonté de contribuer à rassembler largement celles et ceux, organisés ou non, qui s’inscrivent dans une stratégie anti-libérale et écologique.

Nous souhaitons donc que le NPA ainsi que d’autres organisations et personnalités de gauche, avec lesquels nous débattons depuis longtemps, participent au rassemblement, dans une visée qui ne s’arrêtera pas le soir de l’élection.

 

Nous avons acté avec satisfaction le vote des adhérents du NPA Languedoc-Roussillon. Notre volonté unitaire ne peut s’arrêter à des logiques de « calculettes ». Nos listes doivent être ouvertes jusqu’au bout, à celles et à ceux qui sont en accord avec des contenus anticapitalistes et qui peuvent nous rejoindre dans le cadre d’une stratégie à vocation majoritaire.

 

Nous vous présentons une proposition concrète :

1/ Que le NPA puisse conduire une liste départementale soit dans les PO, soit dans l’Aude.

2/ Que le NPA ait la deuxième place sur la liste départementale de l’Hérault.

3/ Que le NPA ait la troisième place sur la liste départementale du Gard.

4/ Que la représentativité ou place globale du NPA soit égale à une quinzaine de candidats

 

Par ailleurs, les partenaires du Front de Gauche s’accordent sur une vocation majoritaire de leur démarche, sur la volonté de ne pas gérer la Région avec George Frèche en participant à un exécutif avec lui, et que dans aucun cas, nous aurons entre les deux tours un comportement qui puisse permettre à la droite de reconquérir la Région. Nous voulons prioriser une démarche qui exclut le renouvellement du président actuel.

 

Dans l’attente de votre réponse, très fraternellement

 

François Liberti,
Waldeck Moreau,
Christian Causse,
René Revol.

Commentaires (5)

Anonyme le 15/12/2009
ommuniqué du NPA Languedoc Roussillon

Par Le correspondant NPA 34, dimanche 13 décembre 2009 à 11:48 :: Elections Régionales en Languedoc Roussillon :: #509 :: rss
Le Front De Gauche a réagi à notre communiqué en avançant plusieurs arguments sur lesquels nous revenons ci-dessous.
La FASE LR a lancé un appel qui reprend le communiqué du 03 décembre.
Le NPA maintient sa proposition d'une nouvelle réunion unitaire mercredi prochain, 16 décembre, à 19 heures dans ses locaux à Montpellier, afin d'arriver à un accord sur la base de ce qui a été décidé ensemble le 03 décembre.
Le journal en ligne Montpellier-Journal a publié un article sur le sujet.


Voir Montpellier-Journal : Régionales : retour à la case départ entre le NPA et le Front de gauche

NOS REPONSES À L'ARGUMENTATION DU FRONT DE GAUCHE APRES NOTRE COMMUNIQUÉ


Sur le statut du protocole d'accord unitaire du 03 décembre

En réponse à notre communiqué, le FDG explique que le protocole du 03 décembre n'en était pas un car non validé par les organisations (en fait le seul PCF). Pourtant au début de la réunion du 03 décembre, René Revol nous a précisé qu'il représentait le Front de Gauche, donc le PG et le PCF.
A ce moment, le NPA a demandé s'il était la peine de discuter en l'absence du PCF : "René Revol a t'il le pouvoir d'engager les négociations au nom du PG et du PCF ? On ne souhaite pas faire une réunion pour rien".
Cette réunion s'est achevée à 1 h du matin. La délégation du NPA ne serait jamais restée discuter aussi longtemps si une réponse claire à cette question n'avait pas été donnée.
En effet, René Revol a certifié qu'il pouvait négocier aussi au nom du PCF. Lorsque l'on s'est quitté, il nous a dit, il y a un seul passage sur le quel je ne peux engager le PCF, c'est le passage sur la composition de la liste.
Dans les jours qui ont suivi, le texte a circulé, et a abouti au texte que nous avons publié sur ce site. A aucun moment, les membres du FDG ne nous ont signalé d'autres problèmes sur ce protocole que ce qui était indiqué sur la composition de la liste.
C'est donc bien le FDG qui a changé d'avis et pas le NPA qui aurait révé un accord unitaire.

Sur la fusion possible ou non possible avec Frèche.

Sur le communiqué commun envoyé à la presse, le FDG ne peut pas jouer ce coup ci à : signé /pas vraiment signé.
Il est bien signé par tout le monde et a été publié.
Il exclut clairement toute fusion avec une liste conduite par Frèche. Marie George Buffet elle même avait déclaré "Ni au premier tour, ni au second tour avec Frèche".
C'est sur se point essentiel que le FDG par la voix du représentant du PCF des PO est revenu. Pour lui, il est hors de question de dire que l'on ne fusionnerait pas avec Frèche.
Là encore c'est le FDG qui remet en cause ce qui était une des bases de l'accord possible en Languedoc-Roussillon.
Les circonvolutions sur le thème "on peut imaginer au second tour que si le FDG fait un bon score, le PS pourrait choisir d'exclure Frèche de la liste PS fusionnée" n'ont même pas besoin d'être commentées.
Quant à René Revol, il dit que s'il était tête de liste régionale, il ne fusionnerait pas avec Frèche mais n'interdirait pas à certaines composantes de la liste de le faire ! En clair on ferait une liste au premier tour, qui exploserait entre les deux tours car le PCF serait autorisé par René Revol à fusionner avec Frèche. On nage en pleine confusion !

La règle de la proportionnelle proposée par le NPA

Cette règle sur la base des européennes en Languedoc Roussillon ne serait pas bonne car elle ne tient pas compte des élus précédents de chaque formation. Bien étrange argument quand on sait que le PCF a eu ses élus sur une liste de premier tour avec Frèche, et que la plupart de ces élus PCF de 2004 seront à nouveau sur la liste Frèche en 2009. De plus, à ce jour, le PCF ne considére pas qu'ils ne sont plus membres du PCF.
On nous dit aussi que la règle de la proportionnelle entre NPA et FDG exclut les petites formations et/ou les personnalités extérieures. Rien de tout cela n'est vrai.
Cette règle s'applique au rapport entre NPA et FDG car le NPA ne se rallie pas au FDG, il propose au FDG un accord équitable. Si on choisit collectivement, et c'est bien entendu ce que nous proposons, qu'un nombre significatifs de place en début de liste soient données aux formations en dehors du FDG et du NPA ou à des personnalités, on applique la régle proportionnelle 2/5 3/5 aux places restantes à partager entre le NPA et le FDG.
Quelle règle autre que la proportionnelle serait la plus juste pour estimer la répartition entre deux blocs qui choisissent de faire alliance ?

Sur le déroulement de la réunion du 03 décembre et l'absence du PCF es-qualité

Quand on engage des discussions unitaires avec le souci d'aboutir, une première règle est d'être présent aux réunions. Le PCF est un parti suffisamment puissant en Languedoc Roussillon, il est assez incompréhensible qu'il ne trouve personne pour le représenter. S'il mandate René Revol, il doit en assumer les conséquences.
La moindre des corrections vis à vis de la délégation du NPA serait d'expliquer qu'il y a eu problème entre les déclarations de René Revol disant représenter le FDG et la réalité de ce que lui avait dit le PCF, ou alors dire que le PCF a changé d'avis.
Dans tous les cas, ce n'est pas le NPA qui est responsable de cela et le NPA s'en tient à ce qui a été acté le 03 décembre.
Il est impossible de construire le cadre de confiance nécessaire à une liste unitaire si les délégations des partis changent d'avis, ne sont mandatés qu'à moitié, ou disent qu'elles le sont alors qu'elles ne le sont pas.

Sur : "le NPA doit être patient" /

On nous explique qu'il faut attendre, que l'on doit comprendre que le PCF n'a pas tranché et que PG et PCF doivent encore se mettre d'accord.
Tout cela nous est expliqué lorsqu'il s'agît de discuter avec le NPA alors que pour lancer la campagne du seul FDG, là tout est ***** : meeting, tracts, conférence de presse multiples....
On a de plus en l'impression que ces discussions unitaires n'ont qu'un but dans l'esprit du FDG, occuper le NPA pendant que le FDG lance sa campagne


Enfin sur le poids des directions nationales

Sur certains blogs liés au FDG, circule l'idée que le NPA LR serait désavoué dans sa volonté unitaire par le NPA national. C'est une pure légende. Les militants du NPA LR sont entièrement maîtres de leur décision. Il y a eu la semaine dernière deux votes au **** du NPA, l'un sur la stratégie nationale, l'autre indépendant du premier sur la stratégie régionale.
C'est sur ce mandat régional que la délégation du NPA, composée de manière pluraliste par rapport aux positions nationale, a agi. Le mandat est la recherche d'un accord unitaire sur la base du protocole du 03 décembre et un accord équitable dans la représentation des formations.
A aucun moment, ce qu'on peut appeler la direction nationale du NPA, n'est intervenue sur ce que nous faisions en LR, si ce n'est pour signaler qu'en LR et dans d'autres régions, un accord unitaire était possible.
Sur tous les aspects : programme, nom de la liste, composition de la liste, le NPA LR propose que l'on décide à l'échelle du Languedoc Roussillon
A l'inverse, le FDG avait d'abord accepté l'idée que l'accord en Languedoc Roussillon serait bien un accord régional, faute d'accord national. Il déclare maintenant que c'est sur le plan national que seraient prises les décisions.
F. Liberti et R. Revol nous ont aussi expliqué que ce serait les directions nationales du PG et du PCF qui décideraient qui des deux serait le tête de liste régionale. Au delà, il semble de plus en plus clair que la direction nationale du PCF veut désormais empêcher un accord avec le NPA où il était dit que l'on ne fusionnerait pas avec Frèche, finalement choisi par le PS.


Voir la conférence de presse du Front de Gauche dans l'Aude :
Extraits : Le Front de gauche prépare les régionales de mars, en attendant le possible ralliement du NPA. Mais au PC, pas question d'exclure les quatre conseillers régionaux alliés à Georges Frêche. ou encore "Pour le Front de gauche, l'objectif des prochaines régionales est d'abord de "battre la droite et sa politique", mais aussi d'offrir un autre projet. L'enjeu est clairement de peser électoralement, en étant devant le MoDem pour imposer aussi, à un Parti socialiste hésitant, un vrai virage à gauche".
L'article sur : http://www.lindependant.com/articles/2009-12-13/le-front-de-gauche-uni-sans-ses- membres-pc-partis-avec-freche-94071.php

L'appel proposé par la FASE LR

BATTRE LA DROITE, TOUTE LA DROITE, NOUS LE VOULONS, C'EST POSSIBLE
La preuve:
Rappel du communiqué commun du 3 décembre 2009
"Le jeudi 3 décembre 2009, les représentants des organisations suivantes, - Alternatifs, FASE, M'PEP, NPA, Objecteurs de Croissance, et les composantes du front de Gauche ( Gauche Unitaire, PCF et PG ) se sont réunis pour envisager de présenter une liste unitaire de la Gauche de Transformation sociale et de l'écologie radicale aux prochaines élections régionales.
Les débats ont fait apparaître des convergences fortes: d'une part sur le programme régional qui nous serait commun, d'autre part sur la nécessité de présenter une liste unitaire de nos organisations à cette échéance électorale.
Les débats ont également fait apparaître l'accord de tous pour considérer impossible une alliance au second tour avec une liste conduite par Frêche que ses dérives populistes, autoritaires et racistes disqualifient pour rassembler la Gauche.
Nous souhaitons au second tour battre la droite en permettant un vote de Gauche. Pour cela, nous sommes favorables à des fusions démocratiques entre toutes les listes de Gauche qui ne sont pas derrière Frêche, à l'exclusion du MODEM et de toute formation de droite."
De même, à Béziers, les militants de plusieurs de ces forces ( FASE, NPA, Objecteurs de Croissance, PCF, PG) , se réunissaient le 9 décembre pour déclarer:
"Les nécessaires discussions entre les partis et mouvements doivent avoir un caractère public, pluraliste, sur les têtes de listes comme sur le programme.
La décision finale appartient aux militants départementaux et régionaux."
LA DECISION NOUS APPARTIENT A TOUTES ET TOUS !
C'est le sens de cet appel qui s'adresse tant aux citoyen(ne)s, qu'aux militant(e)s des partis politiques. Ils manifesteront, en le signant, leur volonté de dépasser les dernières réticences liées à la constitution des listes unitaires de transformation écologique et sociale.

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Commentaires

1. Le dimanche 13 décembre 2009 à 18:05, par Denis

En clair cela s'appelle une trahison.

2. Le dimanche 13 décembre 2009 à 20:40, par M.K.

Quel feuilleton à suspense ? Mais là on approche du dénouement si ce n'est déjà fait. On aura pu mesurer tout le courage politique dont ont fait preuve PCF et PG qui s'entendent comme larrons en foire quand il s'agit de magouiller et d'aller à la soupe. Chers camarades du NPA, je vous félicite pour votre patience et votre constance, j'apprécie également la manière dont vos articles sont écrits et la clarté politique qui s'en dégage. Peut-être aurez-vous la chance de réaliser l'unité avec une partie des mouvements présents, avec des sections départementales ou locales du PCF ou du PG, mais, même si ce n'est pas le cas et si le NPA doit partir seul, ces discussions n'auront pas été inutiles et elles auront éclaici le paysage politique bien au-delà du Languedoc- Roussillon.


Anonyme le 16/12/2009
C'est le reflet de cette unité voulue par les bases militantes que porte l'appel de Béziers.Il va falloir aller le faire signer aux gens.Ils ne comprendront pas la désunion à la gauche de la gauche.Même si on publie tous les documents qui servent aux négociations.Et le retour de bâton sera terrible pour tout le monde!La décision d'y aller ensemble, ou pas n'appartient pas aux seuls militants. Elle concerne tous les citoyens!---> http://www.appeldebeziers.fr


Xavier Marchand


Anonyme le 16/12/2009

Élections régionales : orientation et débat
mercredi 16 décembre 2009
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Crédit Photo:
Photothèque Rouge / Babar
Quelle orientation et quelles propositions politiques pour le NPA lors des élections régionales ? Quels regroupements ou alliances possibles à cette occasion, tant au niveau national qu’au niveau régional ?
C’est pour répondre à ces questions que les militants et les militantes du NPA ont été démocratiquement consultés début décembre. L’enjeu de cette consultation était, notamment, d’apprécier les résultats des nombreuses rencontres unitaires initiées par le NPA pour explorer les possibilités de listes unitaires aux régionales.
Les militants et les militantes du NPA se sont prononcés sur les trois approches proposées, sans que se dégage de majorité absolue en faveur d’une des options.

Il revenait donc au Conseil politique national de tirer les enseignements de la consultation et de fixer une orientation respectant point par point ce qu’avaient exprimé les militants. C’est ce qui a été fait avec l’adoption – par plus de 70% des membres du CPN – d’une série de mandats qui fixent l’orientation du NPA pour le scrutin de mars prochain.

Tout est à nous! publie ce document, ainsi que trois tribunes permettant à chacune des plateformes en présence de donner son point de vue.

François Coustal
Motion et résolutions adoptées par le CPN (13 décembre 2009)
Motion :
Le mandat donné au CE pour les élections régionales est constitué de l'ensemble des votes au CPN du 13 décembre.

Votes majoritaires au CPN :

1/ En dépit des délais imposés par le calendrier électoral et le rythme des rencontres unitaires, la consultation que nous venons d'organiser, préparée par un long débat démocratique, est un exercice inédit et réussi qui a mobilisé un grand nombre de militant-e-s. Le CPN observe que le débat a été globalement de bonne qualité, même si des imperfections ont pu être notées qui soulignent la nécessité de progresser dans la structuration départementale et régionale dans un certain nombre d'endroits. Cela témoigne de la vitalité démocratique du NPA, un acquis à faire progresser encore.

2/ Le CPN constate qu’aucune majorité ne s’est dégagée de la consultation des militant-e-s du NPA.

Les votes indiquent toutefois cinq grands axes largement partagés :

* la légitimité d'une démarche unitaire, par delà les appréciations que nous pouvons porter les uns et les autres sur la façon dont nous l'avons conduite ;
* la rupture avec le Front de gauche au plan national résulte des conditions politiques imposées par celui-ci, dans lequel le PCF a joué un rôle décisif, visant à nous contraindre à gérer les régions avec le PS ;
* la poursuite des discussions unitaires relève dorénavant de la compétence des structures du NPA dans chaque région, dans le cadre des dispositions prévues par nos textes fondateurs (statuts, principes) ;
* la volonté de participer à la défaite des listes soutenues par Sarkozy en adaptant dans chaque région, en fonction du contexte et des résultats obtenus au premier tour, la forme précise de l'attitude au second tour, fusion « démocratique », appel à battre la droite, abstention, maintien de la liste ;
* la volonté d'obtenir des élus, indépendants qui conservent leur liberté de vote dans l'institution, pour mettre en œuvre un programme anticapitaliste qui répond aux aspirations populaires, donc sans accepter de participer à des majorités de gestion et des exécutifs (gouvernements des régions) dominés par le PS et/ou Europe écologie

3/ Le NPA mènera une campagne nationale, qu'il participe à des listes du NPA ouvertes à des partenaires locaux ou à des listes unitaires plus larges.
Les régionales sont un rendez vous politique national important. Dans le cadre de la campagne, nous défendrons des mesures d'urgence répondant aux aspirations de celles et ceux qui ne veulent pas payer la crise capitaliste et qui veulent éviter la catastrophe écologique, conséquence du réchauffement climatique : interdiction des licenciements ; augmentation des salaires, des pensions de retraite, des minima sociaux de 300 euros nets ; pas un revenu inférieur à 1500 euros nets ; allocation d'autonomie pour les jeunes ; réduction du temps de travail, sans perte de salaire, sans flexibilité ni annualisation, avec embauches correspondantes ; création de centaines de milliers d'emplois publics, dans l'éducation, la santé, l'énergie, la petite enfance, le quatrième âge ; arrêt des privatisations et développement des services publics ; monopole de la banque et du crédit dans le cadre d'un grand service public bancaire ; monopole de l'énergie dans le cadre d'un grand service public qui donne la priorité aux énergies renouvelables et tourne la page du nucléaire ; transports en commun publics gratuits ; pour une agriculture vivrière et de proximité ; contre les discriminations et le racisme, pour la régularisation de tous les sans papiers, pour l'égalité entre les hommes et les femmes, pour l'égalité des droits et dans les faits entre les hétéros et les personnes LGBTI ; solidarité internationale avec les peuples en lutte contre l'impérialisme ; retrait des troupes d'Afghanistan et d'Afrique ; solidarité avec le peuple palestinien notamment par le refus des accords des conseils régionaux avec l'État d'Israël.

Mais il s'agit aussi d'une élection locale et nous répondrons également sur ce terrain. Nous mènerons campagne pour tourner la page des politiques de renoncement qui, dans les conseils régionaux, dilapident l’argent public pour les intérêts privés ce qui suppose de ne pas se laisser enfermer dans le carcan budgétaire et institutionnel qui risque de se durcir encore avec la réforme territoriale annoncée. Il s’agit de mobiliser les fonds publics dans le strict intérêt des classes populaires et dans le cadre d’un plan conséquent de lutte contre le réchauffement climatique.
Cela passe par exemple par l’arrêt de toute subvention, au patronat, aux lycées privés, à la formation professionnelle contrôlée par le Medef ; par la récupération des fonds publics versés aux entreprises qui ont licencié ; par la mobilisation des fonds publics pour l’emploi public territorial statutaire ; pour le développement du service public de formation professionnelle, les lycées publics ; par le développement des services publics de transports gratuits. Une politique qui s'établit dans la transparence, s'appuie sur les mobilisations sociales et sur la mise en place de procédures démocratiques permettant d'associer la population aux principales décisions.

Pour imposer ces mesures, il faut un rapport de force et œuvrer à la convergence des luttes. C’est pourquoi - en lien avec notre campagne - nous continuerons à expliquer que seul un mouvement d’ensemble est susceptible de les imposer. C’est ce mouvement d’ensemble que nous continuerons à populariser au travers de notre intervention, y compris pour ces élections.

4/ Le CE est mandaté pour éditer dans les meilleurs délais :

* une brochure « régionales » présentant nos principales analyses et propositions,
* un modèle de profession de foi adaptable dans les régions.

5/ Les coordinations régionales sont invitées à établir le plus rapidement possible les listes et à établir le plan de campagne. Le CE veillera, dans le dialogue avec les régions, à ce que les têtes de liste régionales soient le reflet de la diversité militante du NPA et de notre exigence du respect de la parité.

6/ Quel que soit le vote de chaque militant-e, nous devons maintenant nous rassembler autour de ces constats pour faire face aux responsabilités de notre parti dans les semaines à venir, dans un contexte de crise sociale et écologique majeure. Nous aurons à contribuer aux mobilisations au travers de cadres unitaires dans lesquels nous avons un rôle important à tenir, mener une campagne électorale ouverte et continuer à nous implanter dans la jeunesse, les quartiers populaires, les lieux de travail. Nous devrons favoriser les débats politiques et démocratiques à tous les niveaux de l'organisation tout en poursuivant la construction du parti (développement des comités, remontée des cartes, souscription) afin de rassembler toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme.
Tribunes des 3 motions défendues devant les militants

Position A

Cette consultation sur un sujet déterminé était une première pour le NPA. Au-delà des imperfections et des améliorations possibles à apporter pour une prochaine fois, c'est une réussite. Elle a permis un débat démocratique en profondeur dans notre parti. La participation est plutôt satisfaisante. Aucune des trois positions ******* au vote dans le cadre de la consultation nationale sur les régionales n'a obtenu de majorité absolue. Preuve que le «jeu» n'est pas verrouillé dans le NPA et si la position A arrive en tête, elle a obtenu un score décevant.

Compte tenu de la situation, le CPN a eu la responsabilité de mettre en lumière les éléments qui apparaissaient majoritaires de façon transversale à chacune des positions. Cela a permis de sortir du CPN avec des motions qui ont recueilli autour de 70 % des votes.

S'il n'existe plus de possibilités au plan national d'un accord unitaire large, c'est d'abord à cause de la direction du PCF et de son allié le PG. Ces deux partis voulaient à toute force nous obliger à épouser une orientation qui se situe dans le prolongement des politiques d'union de la gauche sous la direction du PS dans les conseils régionaux sortants, alors que nous souhaitons la rupture, sur le terrain social comme sur le terrain de l'écologie.

En revanche, les discussions unitaires se poursuivent – et c'est positif – dans une série de régions pouvant au moins aboutir à des accords unitaires partiels dans une série d'entre elles. Pour ce qui est du second tour, la volonté d'empêcher Sarkozy de reprendre des régions est massive. Dans chaque région, les listes que nous soutiendrons décideront de l'attitude à adopter en fonction des coordonnées politiques locales spécifiques et des rapports de forces issus du premier tour.

Enfin, nous nous battrons pour envoyer dans les conseils régionaux des élus anticapitalistes qui conservent leur indépendance. Ils seront un point d'appui pour les luttes et proposeront inlassablement des mesures qui visent à mobiliser les fonds publics dans le strict objectif de satisfaire les besoins sociaux et de défendre l'environnement et ils s'opposeront à tout ce qui ne va pas dans le bon sens. Cette liberté de vote suppose de ne pas se trouver enfermé dans la solidarité de gestion avec un PS qui vire de plus en plus à droite.

Nous savons que le contexte est difficile mais que ce soit dans le soutien à des listes unitaires ou dans le cadre de listes NPA, il faut maintenant que l'ensemble des militantes et des militants se rassemblent. Nous mènerons une campagne nationale faisant écho aux luttes sociales et écologiques, exprimant les exigences populaires en terme de mesures d'urgence et en les déclinant également en mesures régionales.

Le NPA va relever le défi et faire entendre haut et fort sa spécificité : pour dénouer une situation à bien des égards désastreuse sur le plan social et inquiétante sur le plan écologique, il faut la rupture, il faut révolutionner la société.

Position B

Lors de la consultation nationale des militants sur la politique du NPA sur les régionales, un large débat démocratique a animé le parti. Aucune des positions n’a emporté de majorité. Celle que nous défendons, intitulée «Dans les luttes comme dans les élections: une politique de rupture avec le capitalisme», a recueilli 29,4% et est arrivée en tête dans 7 régions (Bourgogne, Franche-Comté, Île-de-France, Lorraine, Nord-Pas-de- Calais, Haute-Normandie).

Les militants qui ont soutenu cette position défendaient, partiellement ou complètement, les axes suivants : une campagne des régionales qui soit en continuation de notre orientation prioritaire vers les luttes, la nécessité d’un cadre national basé sur des revendications anticapitalistes d’urgence dans les discussions avec des partenaires régionaux après l’échec de la politique d’alliance avec le Front de gauche, le refus des fusions «techniques» avec le PS et ses alliés au second tour et, enfin, l’absence de consigne de vote avant le soir du premier tour.

Nous avons donc proposé au dernier Conseil politique national un moyen de sortir notre parti de l’impasse et du risque d’éclatement dans lequel il se trouve. Nous avons donc porté un amendement qui consistait simplement à ajouter à la formule de la majorité («la poursuite des discussions relève dorénavant de la compétence des structures du NPA dans chaque région dans le respect des dispositions prévues dans les textes fondateurs»), le bout de phrase suivant: «en prenant comme base le programme défini au niveau national».

Le geste que nous faisions était un geste important: nous étions prêts à voter le texte proposé par la majorité du CE si on prenait en compte cet amendement. qui était d’autant plus ouvert qu’il faisait du programme défendu par le NPA dans ces élections une «base». Notre amendement étant refusé, nous nous sommes abstenus sur le texte dans son ensemble.

Cela ouvre donc la possibilité d’avoir des campagnes différenciées en fonction des régions. Le NPA s’était pourtant battu pour un accord national avec les autres forces à la gauche du PS. D’une région à l’autre, voire d’un département à l’autre, des tactiques électorales et des plateformes revendicatives risquent d’être contradictoires. Avec la crise du capitalisme, la crise sociale et écologique qui frappent très durement des millions de personnes, le NPA doit porter la clarté et la fermeté face au système et à Sarkozy.

Malgré les difficultés, des luttes existent: grève des travailleurs sans papiers, conflits dans les transports, début de mouvement chez les lycéens... le NPA doit se faire l’écho et le porte-parole de ces luttes et avancer la nécessité de construire un mouvement d’ensemble pour stopper les attaques de Sarkozy et des capitalistes. En ce sens, la proposition faîte par Olivier Besancenot d’une manifestation unitaire pour la défense des services publics fin janvier est une bonne chose.

Rassembler le NPA, cela veut dire mettre la question des luttes au centre de nos préoccupations dans la période qui vient. La campagne pour les régionales doit servir à porter des mesures d’urgence anticapitalistes face à la crise et les moyens pour les imposer, c’est-à-dire la nécessité d’une lutte d’ensemble des jeunes et des travailleurs contre la politique de Sarkozy et pour le renversement du capitalisme.

Position C

La plateforme C a défendu que le NPA ne devait pas prendre acte, ni se résigner à la rupture du cadre unitaire national et, au contraire, y reprendre sa place pour tenter d’aboutir à des candidatures unitairessur la base suivante :

- élaboration d’une plateforme de revendications en rupture avec le libéralisme permettant de différencier clairement les listes unitaires de celles du Parti socialiste et d’Europe Écologie;

- sur la question des exécutifs, rechercher une position commune sans en faire, en cas d’échec, un point de rupture. Cela signifiait concrètement que le PCF ne pouvait prétendre exiger du NPA un quelconque engagement à participer à des exécutifs dominés par le Parti socialiste et/ou Europe Écologie, à quoi il faut ajouter que les élu-e-s du NPA conserveraient une totale liberté de vote, y compris sur le vote du budget. Mais cela impliquait aussi que le NPA n’exige pas du PCF et de ses autres partenaires qu’ils s’engagent à ne pas participer à des exécutifs dominés par le Parti socialiste et Europe Écologie;

- établir un protocole technique garantissant à chacune des composantes d’être représentée dans des conseils régionaux en fonction de sa réalité politique et électorale, ce qui impliquait notamment un partage des têtes de listes régionales et départementales.

Cette orientation n’ignorait pas les blocages venant des directions nationales ou régionales du Parti communiste, comme en témoigne la remise en cause d’accords déjà avancés ou à portée de main dans plusieurs régions.

Mais le départ du cadre unitaire décidé par l’exécutif du NPA rendait caduque non seulement la possibilité, même si elle était minime, d’un accord national mais rendait plus difficiles les discussions au niveau régional, sans parler du fait qu’il donnait des armes au PCF pour isoler le NPA en lui faisant porter la responsabilité de la rupture du cadre unitaire.

Nous nous félicitons que pour une majorité de militant-e-s, bien au-delà de la position C, la recherche de l’unité soit un souci constant même si nous regrettons de ne pas avoir suffisamment convaincu que le NPA devait reprendre sa place dans les discussions nationales.

Nous avons lors du CPN mis en garde contre toute tentative de synthèse artificielle des trois positions largement contradictoires.

Nous avons donc proposé que le CPN enregistre le vote des militants, l’absence de majorité et se prononce:

- pour que le NPA, dans le cadre de listes unitaires ou de listes autonomes, mène une campagne sur la base d’un programme d’urgence dans chaque région, ces mesures d’urgence devant s’articuler aux revendications plus générales que nous défendons pour mettre un coup d’arrêt à la politique de Sarkozy;

- que la poursuite des discussions unitaires relève dorénavant de la compétence des régions, proposition qui a été acceptée par une majorité du CPN.

Léonce Aguirre, Monique Migneau, Olivier Mollaz, Christian Nguyen, Flavia Verri (membres du CPN ayant soutenu la position C).

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Anonyme le 16/12/2009
je commence a me faire du sousis car j'ai pensé qu'au moins avec une vrai gauche c'est a dire sans les socialistes on aurai eté plus intelligent au lieu de cela voila que l'ont fait de la politique politicienne si cela continue on va contre un mur cela est tellement dificile de dire clairement qu'il n'y aura pas d'alliance avec la liste freche au second tour? il faut etre clair avec nos electeurs camarades


PCF BÉZIERS le 16/12/2009
Ne baissons pas les bras... communiquons par tous moyens pour faire connaitre notre volonté anti-capitaliste et pour exiger des instances du Parti (et des partenaires politique) à tous niveaux le respect et la consultation des adhérenst (courrier, e-mail, téléphone...


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